La Tour Blanche
La Tour Blanche, joyau médiéval et plus ancien monument d'Issoudun, raconte une histoire riche et complexe. Érigée à la demande de Richard Cœur de Lion de 1195 à 1202, elle se dresse majestueusement, témoin d'une époque révolue où Issoudun était aux frontières des territoires anglais suite au mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt. Après la mort de Richard en 1199, le roi de France Philippe Auguste s'empare de la ville et achève la construction de la tour en 1202, intégrant Issoudun au domaine royal.
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Cette imposante tour, en forme de "goutte d'eau", s'élève à 27 mètres, accentuée par sa position sur une motte médiévale. Le nom d'Issoudun lui-même reflète cette élévation, dérivé du terme celtique "dunes", signifiant lieu élevé ou place fortifiée.
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Avec ses murs de 4 mètres d'épaisseur, composés de parois de calcaire des carrières d'Ambrault, la Tour Blanche est un chef-d'œuvre d'ingénierie médiévale. Accessible autrefois par un pont-levis, elle abritait une salle noble voûtée avec cheminée, un puits, une réserve de nourriture, et deux salles d'armes.
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La Tour Blanche ne se contente pas de rappeler les anciennes défenses de la ville; elle symbolise également la puissance royale. Entourée d'un jardin d'ifs du XIXème siècle, taillé en topiaires représentant des pièces de jeu d'échecs ou des coiffes napoléoniennes selon la tradition locale, elle offre un cadre enchanteur à ses visiteurs.
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Les recherches archéologiques menées par Armand Pérémé en 1883 ont révélé les vestiges d'un petit temple gallo-romain et d'un oratoire chrétien, ajoutant une dimension supplémentaire à son histoire fascinante.
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Visitez la Tour Blanche d'avril à septembre (billetterie à l'Office de Tourisme) et plongez dans les secrets de ce monument emblématique d'Issoudun, où chaque pierre murmure le passé et chaque visiteur devient témoin de l'Histoire.