"La Cause des Pierres"
Mise en lumière des monuments

Qu’est-ce qu’un parcours géopoétique ?

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C’est une incitation à la déambulation, à profiter de la nuit, du crépuscule ou de l’aube pour déambuler sur un certain nombre « d'objets » et de « sujets » qui composent pour moi le centre-ville d’Issoudun.

 

Ce qui m’a inspiré pour « La Cause des Pierres », le parcours géopoétique d’Issoudun, c’est la pluralité des « objets » remarquables. Il y a les monuments bien entendu : la Tour Blanche, la mairie, le beffroi, et évidemment la partie ancienne du Musée de l’Hospice Saint-Roch. Mais ce qui m’interpelle d’abord c’est ce qui relie tous ces monuments. C’est de là qu’est venue l’idée de parcours, bien qu’il n’y ait pas de sens de la visite !

 

Si l’on part de la place du 10 Juin 1944, elle est d’abord exceptionnelle parce qu’elle est la place d’animation du marché, avec ses arbres et, tout de suite de l’autre côté, le Beffroi et la Tour Blanche, qu’on aperçoit plus loin. En déambulant sous les remparts qui ne sont quasiment plus existants tout en étant une présence on passe forcément par le bâtiment ancien de la mairie, mais aussi par le bâtiment contemporain.

 

En redescendant par les rues, on découvre différents points de vue, qui nous amènent jusqu’au musée. Là on retrouve à la fois le bâti contemporain et les bâtiments historiques de l’Hospice Saint-Roch. Et bien-sûr la rivière.

Le parcours est l’idée d’une sorte de « Carte du Tendre » dans la ville, des jeux de pistes de notre enfance, pour aller chercher les différents éléments qui à mon sens, sont remarqués et remarquable dans Issoudun

 

Comme un peintre, avez-vous une palette de couleur ?

 

Le bleu, le vert, le blanc : ce sont les nuances de la palette que j’ai choisies pour Issoudun. J’utilise assez fréquemment le bleu pour donner de la profondeur, pour donner du creux. C’est un stratagème par rapport à la lumière blanche, qui elle vient mettre en exergue un certain nombre d’éléments de l’architecture. Il y a aussi beaucoup de végétation dans ce parcours, j’utilise alors des touches de bleu et du vert mixées entre elles pour avoir un camaïeu.

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C’est aussi un éclairage pour le quotidien ?

 

Oui, c’est un peu l’antithèse de l’éclairage événementiel qui fonctionnerait seulement à certaines périodes. Ce géoparcours, c’est vraiment un éclairage pour le quotidien, pour les habitants d’Issoudun, de leurs visiteurs, familles ou amis. Et au-delà bien-sûr pour tous les visiteurs, français ou étrangers qui passent par là.